A la une
Deux tunneliers sont déjà intervenus sur le chantier du Lyon-Turin orchestré par TELT : « Federica », qui de 2016 à 2019 a creusé 9km du tube sud du tunnel sous les Alpes côté français, et « Gea » qui a excavé les 7 km de la galerie de reconnaissance de la Maddalena côté italien. Depuis, le creusement se poursuit avec des méthodes traditionnelles (explosifs, brise-roches mécaniques…) dont le rythme est beaucoup plus lent mais qui sont mieux adaptées aux spécificités géologiques des zones percées.
Avec l’arrivée progressive, à partir de 2024, de cinq tunneliers sur la partie française du chantier, le rythme de creusement va connaitre une progression spectaculaire (de 15 à 20 mètres par jour pour chacun). Le premier de ces tunneliers prend forme (photo) dans l'usine de construction Herrenknecht à Schwanau, en Allemagne. Depuis la disparition de l’entreprise NFM en 2020, il n’existe plus de fabricants de tunneliers en France.
Spécifiquement conçues pour creuser des roches dures, ces véritables usines mobiles afficheront des mensurations impressionnantes : 2300 tonnes, 10,4 mètres de diamètre de coupe, 330 mètres de long... Une fois assemblés en usine, les tunneliers seront ensuite démontés pour pouvoir être transportés par la route jusqu'au chantier avant d'être remontés dans des cavernes souterraines prévues à cet effet. Au plus fort de l'activité en 2025, ces cinq tunneliers perceront les galeries simultanément côté français.
Nos communiqués
Agenda
Telex

Ils ont dit

« Lorsqu’ils luttent contre le Lyon-Turin, ils contestent l’idéologie capitaliste »
...
Vidéos
Source : TELT