LA LIAISON LYON - TURIN FINANCEE PAR DES "PROJECT BONDS" ?
Lyon Entreprises
Lundi 17 Septembre 2012
Telle est la suggestion faite par la Transalpine présidée par le Président de de Danone, F. Riboud. A Lyon, ce dernier se dit optimiste sur une décision qui serait prise concernant le projet lors du sommet franco-italien qui se déroulera à lyon en décembre prochain avec François Hollande et Mario Monti, le président du conseil italien. Une certitude : le projet est sur les rails et ne fait pas partie des lignes TGV que le nouveau pouvoir entend annuler.
(...) "Nous appelons les chefs d'Etat et de gouvernement réunis à Lyon en décembre à procéder dès que possible à la ratification de l'accord et à utliser pleinement le financement européen... à soutenir le budget de Mécanisme pour l'Interconnexion en Europe et la mise en oeuvre de project bonds". Telle est la déclaration commune publiée à cette occasion. (...)
(...) François Hollande a eu depuis l'occasion de le réaffirmer : le Lyon-Turin dans lequel l'Etat et l'Europe ont déjà injecté 800 millions d'euros reste maintenu sur les rails, par volonté de respecter les accords internationaux. (...)
(...) Une nouvelle proposition a été émise, qui est de faire appel, pour le financement de cette infrastructure à 8,5 milliards d'euros, à des "project bonds" (ne pas confondre avec les "euro bonds"...). Les project bonds qui n'existent pas encore seraient des emprunts lancés en commun par plusieurs pays européens. Leur but est de financer des grands projets d'infrastructure continentaux. Face à l'emprunt et donc à cette nouvelle dette, il y aurait un actif, en l'occurence l'investissement réalisé. (...)
Des actes concrets constitueraient une façon de donner de la consistance au pacte de croissance obtenu par F. Hollande (...) car la liaison ferroviaire Lyon-Turin serait susceptible de créer près de dix mille emplois en Rhône-Alpes. (...)