Le tunnelier Federica a creusé 9 kilomètres
Lundi 23 Septembre 2019
Lundi 23 septembre, c’est en présence du Secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Baptiste DJEBBARI, que le tunnelier Federica a officiellement achevé l’excavation de la galerie de Saint-Martin-la-Porte en Savoie. Cette section, creusée depuis trois ans dans une zone particulièrement difficile, représente les neuf premiers kilomètres du tube sud du tunnel transfrontalier de la future liaison Lyon-Turin. Un travail réalisé dans le respect du calendrier et du budget impartis. Beaucoup de monde était présent sur le site pour assister aux derniers mètres de Federica. L’évènement fut l’occasion de saluer l’engagement de toutes les équipes mobilisées sur le chantier conduit par le maître d’ouvrage public TELT.
Retardé ces derniers mois en raison de la situation politique en Italie, le processus d’appels d’offres pour la poursuite des gros travaux d’excavation suit son cours. D’ici là, le creusement d’une autre section de la galerie se poursuit avec des méthodes dites "traditionnelles" (explosifs) mieux adaptées à la géologie spécifique au secteur.
Au fait, pourquoi Federica ?
Pour Federica, c’est réellement le bout du tunnel. La colossale machine (138 mètres de long pour 2340 tonnes) est à bout de force et sera démontée prochainement. 7 autres tunneliers sont attendus dans les années à venir pour creuser la montagne.
Mais, au fait, pourquoi ce tunnelier s’appelle Federica ? Parce qu’il est d’usage dans le génie civil de placer tout tunnelier sous la protection d'une marraine qui lui donne son nom, en accord avec la tradition de Sainte Barbe, patronne et protectrice (notamment) des mineurs et des ouvriers qui travaillent en sous-sol. En hommage à Roberto, un salarié travaillant depuis longtemps sur le chantier et disparu suite à une longue maladie, c’est le prénom de sa fille qui avait été retenu pour baptiser la machine.