LYON – TURIN : LA FRANCE ET L’ITALIE DEMANDENT UN DELAI SUPPLEMENTAIRE A L’UNION EUROPEENNE
Jeudi 23 Décembre 2010
Lors de la réunion de la Commission intergouvernementale du 22 décembre, l’Italie et la France ont décidé de demander à l’Union européenne un délai supplémentaire de quelques mois pour la signature du nouveau traité international pour le Lyon-Turin. C’est le coordonnateur européen pour le Corridor 5, Laurens Jan Brinkhorst, qui informera le Commissaire européen aux transports Siim Kallas, de la demande des deux pays. Cette demande de délai supplémentaire sera accompagnée d’une proposition de rencontre de haut niveau des gouvernements français et italiens non seulement pour faire le point sur la situation mais aussi dans le but d’impliquer la Commission dans la détermination du phasage des travaux, qui pourra aussi être différent pour chacun des Etats. Les deux Etats ne se présentent pas les mains vides et expliqueront à l’Union européenne que le gouvernement français est disposé à discuter d’une nouvelle répartition des coûts, thème sur lequel travaille un groupe technique mixte, mais nécessitant des approfondissements même en période de révision des projets Tren au niveau communautaire et de la nécessité de respecter le pacte de stabilité européen. Hier la CIG pour le Lyon – Turin qui sera présidée pour les six prochains mois par Rainer Masera, a approuvé le nouveau projet préliminaire italien de la liaison. La délégation française, dirigé par Louis Besson, a pris acte des décisions du gouvernement italien, surtout concernant l’attribution des financements pour le lancement de la descenderie de la Maddalena dont les travaux devraient démarrer au début du printemps 2011. Pour Bruxelles et Paris, le démarrage du premier chantier en territoire italien devient une vraie preuve de la volonté du gouvernement italien de réaliser la liaison ferroviaire Lyon-Turin.