LYON-TURIN : NOUVEL ENGAGEMENT DE L’ITALIE ET DE LA FRANCE
Le Comité pour la Transalpine
Jeudi 27 Août 2015
Alain Vidalies, Secrétaire d’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche, s’est rendu ce jeudi 27 août à Turin puis en Savoie avec Graziano Delrio, Ministre italien des Transports, pour une journée consacrée à la liaison ferroviaire Lyon-Turin. Au cours d’une visite du chantier, ils ont réaffirmé l’engagement des deux pays pour ce projet.
Graziano Delrio a déclaré lors de cette rencontre : « La liaison ferroviaire Lyon-Turin est une infrastructure qui se concrétise : en 2017 les travaux du tunnel de base démarreront et en 2018 nous présenterons une nouvelle demande de financement à l’Union européenne. Nous ferons tout pour respecter les délais et nous devons travailler chaque jour avec discipline et rigueur. Le Lyon-Turin fait partie d’un grand corridor européen, majeur pour le développement de l’Europe. L’Italie et la France partagent le choix stratégique de l’Europe en matière de report modal à savoir transporter les marchandises par rail plutôt que par la route. Ce tunnel et celui du Brenner répondent à cette politique européenne des transports et n’oublions pas que le corridor traverse des régions qui représentent 20% du PIB de l’Europe. ».
Graziano Delrio a également ajouté : « la réalisation de cette liaison est également la démonstration de l’exigence mise en avant par nos Présidents, pour laquelle l’Europe, bien que accordant une attention rigoureuse au budget, doit encore plus penser à la croissance et nos deux pays sont des acteurs de la mise en place efficace du plan Juncker sur les investissements, qui apportera plus de croissance et d’emplois.
« Pour cela – a conclu Graziano Delrio – nous avons discuté de l’accélération de la mise en place de l’autoroute ferroviaire alpine sur laquelle l’Italie doit procéder à certaines obligations et j’ai eu l’occasion de garantir à M. Vidalies que lors de notre prochaine loi de finances nous ferons le nécessaire pour garantir les financements indispensables pour le développement de l’autoroute ferroviaire alpine qui est la démonstration actuelle de ces choix stratégiques. »
M. Vidalies a quant à lui indiqué lors de la visite des chantiers, que « nombreux sont ceux qui ne souhaitent pas la construction de ces grands projets, ces mêmes personnes qui dans tous les pays ne veulent pas que la croissance reparte. Nombreux sont aussi ceux qui parlent d’écologie et pensent que tout ce qui est petit est beau et ne veulent pas changer ». II y a un message très fort des gouvernements français et italien pour dire que ce projet créera des emplois en Italie et en France. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés et assister comme de simples spectateurs à ce qui se passe actuellement au-delà du massif alpin. Je suis ici pour témoigner de notre engagement sur ce grand projet pour l’Italie, la France et l’Europe. »