GOUVERNANCE / POUR UNE MEILLEURE COORDINATION INTERNATIONALE DU LYON - TURIN

Mardi 15 Mars 2022

Dans une nouvelle étude publiée cette semaine, le Comité pour la Transalpine aborde de manière inédite la problématique majeure du manque de gouvernance globale du programme Lyon-Turin. Réalisée avec le cabinet d'expertise en économie des transports TRANSAE, l'étude met en lumière les difficultés structurelles de coordination entre les multiples acteurs internationaux engagés dans le projet.

En grande partie à l'origine des retards importants accumulés par le dossier, ce déficit de mise en cohérence globale pèse sur la dynamique d'un programme transfrontalier européen dont les enjeux sont trop souvent abordés sous un angle national. Il en résulte aujourd’hui des risques sérieux de désynchronisation des calendriers de réalisation des différentes sections de la liaison, repoussant toujours plus loin la pleine exploitabilité de l'itinéraire et les ambitions écologiques du programme tel qu’il a été conçu.   

Pour un véritable pilotage de l'ensemble du programme

Sur la base d'un solide diagnostic et avec le retour d'expérience d'autres grands chantiers à l'étranger, le Comité pour la Transalpine formule des propositions concrètes pour renforcer la gouvernance globale du programme. "Les pistes tracées mènent à une meilleure coordination des parties prenantes, condition essentielle à l’accélération et à la réussite du plus grand chantier européen d’infrastructure de mobilité bas carbone" souligne Jacques GOUNON, Président du Comité pour la Transalpine.

A l’heure où la France tarde à rendre une décision très attendue sur le scénario de première phase de la section française du Lyon-Turin, la Transalpine plaide notamment pour la désignation urgente par l'Etat d’un véritable pilote du dossier au niveau national, à l’image du "Commissaire du gouvernement" chargé du dossier en Italie. "Doté d'attributions transversales à tous les ministères concernés, la mission de ce référent national clairement identifié serait de conduire le projet et de préparer les nécessaires évolutions de sa gouvernance, en lien étroit avec l'Italie et l'Europe" précise Vincent de RIVAZ, vice-président de la Transalpine qui a piloté l'étude

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