La Transalpine donne la parole aux professionnels du rail

Alors qu’ils sont pourtant les premiers concernés, les professionnels du fret ferroviaire sont rarement sollicités pour éclairer les débats sur l’importance du Lyon-Turin. A compter de 2030, la future liaison prendra le relais de la ligne du XIXème siècle reliant aujourd’hui la France et l’Italie. Cette ligne historique n’est plus en mesure d’absorber les flux de fret contemporains et de connecter les grands réseaux européens. En écho aux quelques « experts de salon » qui prétendent encore le contraire, le Comité pour la Transalpine a souhaité, dans un document inédit, donner la parole aux entreprises et opérateurs ferroviaires qui utilisent quotidiennement cette ligne 

A la lumière de leur expérience quotidienne, la dizaine de professionnels interrogés soulignent sans parti-pris l’obsolescence technique et fonctionnelle de la ligne actuelle, ses limites de capacité, son manque cruel de performance et de compétitivité… tout en évoquant le changement d’échelle que permettra la future liaison transalpine.

Complétés par des informations factuelles et des données officielles, ces témoignages confirment que la liaison Lyon-Turin s’impose comme la seule solution crédible pour opérer un report modal massif sur le rail du transport de marchandises dans les Alpes. Une solution appliquée avec succès par la Suisse dont une élue écologiste au Conseil national s’exprime d’ailleurs dans le document en confirmant que « les grands tunnels ferroviaires sont la pièce maitresse de notre politique de transfert modal »