Un Coordonnateur européen au service du corridor

"L'Union européenne considère le Lyon-Turin comme l'un des cinq grands projets dans le domaine des infrastructures et je confirme la détermination de l'Europe d'être aux côtés des deux Etats pour la réalisation de l'ouvrage qui est un maillon clé non seulement binational mais européen."

Laurens Jan BRINKHORST,
Coordonnateur européen pour le Corridor méditerranéen - Décembre 2014

Un personnage orchestre et catalyse l’ampleur européenne de la Transalpine Lyon-Turin, et, au-delà, de l’ensemble du corridor méditerranéen : le Coordonnateur. Succédant à Mme Loyola de Palacio, Laurens J. Brinkhorst s’attache à incarner la transversalité du programme et à lisser les effets de frontière. Il est la personnalité indispensable pour améliorer le fonctionnement du corridor ferroviaire, le développer et veiller à la cohérence globale de l’ensemble des réseaux et au respect des plannings;
Cette liaison ferroviaire est désignée par l’Europe comme le corridor méditerranéen   : Séville/Valence - Algeciras/Madrid - Tarragone -  Barcelone - Perpignan - Marseille - Lyon - Turin - Milan - Venise - Trieste - ljubljana - Budapest - Frontière Ukrainienne (précédemment Projet Prioritaire n°6). Le Coordonnateur a établi un programme de travail spécifique au corridor méditerranéen en mai 2015.

Les Régions européennes unanimes autour du Corridor Méditerranéen

Le 20 mars 2015, une déclaration commune a été signée par Violeta Bulc, Commissaire européenne aux Transports et les ministres des Transports de sept Etats alpins à l'issue d'un congrès consacré aux transports dans la région alpine. Les signataires de la déclaration d'Innsbruck ont renouvelé leur engagement à achever huit tunnels ferroviaires de base actuellement en projet dans cette région (le tunnel du Gothard, le tunnel de Ceneri, la ligne Terzo Valico dei Giovi, le tunnel de Koralm, le tunnel de Semmering,

Une autre prise de position unanime, avait été initiée à la conférence d’Udine en 2006, puis réitérée à Chambéry en 2009 autour du projet de corridor méditerranéen : soutien des entités administratives régionales d’Europe d’abord, des exécutifs nationaux,

 

 

 

 

 

 

 

 

 

le tunnel du Brenner, le tunnel transfrontalier des Karavanke, et le tunnel transfrontalier de la liaison Lyon-Turin).

Ils appartiennent tous au réseau transeuropéen de transport et doivent être achevés entre 2016 et 2030. Les signataires se sont également engagés à construire les liaisons ferroviaires d'accès à ces tunnels, comme celle de Lyon à Saint Jean de Maurienne. L'objectif est de développer un report modal avec des modes de transport plus respectueux de l'environnement sensible des Alpes et de ses populations.

Précédemment, un protocole d’accord relatif au projet prioritaire n°6 a été signé à Saragosse en juin 2010 par les quatre ministres des Etats membres concernés (France, Italie, Slovénie, Hongrie) ainsi que par Siim Kallas, le Vice-président en charge des Transports, et L.J. Brinkhorst, Coordonnateur du projet. Cette déclaration rappelle en particulier la nécessité de tenir le calendrier convenu entre les parties.

Les signataires ont souligné le caractère unique de ce corridor ferroviaire orienté est-ouest qui constitue une pièce essentielle du futur réseau central par son raccordement prévu, tant avec les projets prioritaires traversant les Alpes du nord au sud, qu’avec l’Espagne et les autoroutes de la mer.

 

 

français, italien, slovène, hongrois, et ukrainien ensuite, de l’Europe enfin, qui en a fait depuis 1994 l’une de ses priorités, à la hauteur des enjeux du XXIème siècle.

 

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