Une nécessité environnementale

"La liaison lyon-Turin participe à la démarche environnementale des entreprises du 21ième siècle, soucieuses de réduire leur empreinte carbone, dans le plein respect du patrimoine naturel exceptionnel des Alpes".

Franck RIBOUD
Président du Groupe Danone, Président du Comité pour La Transalpine (2013)
 

Parmi toutes les raisons qui plaident en faveur d’une réalisation rapide de la Transalpine, il en est une prioritaire qui est la préservation de l'environnement et la lutte contre le changement climatique qui sont au coeur des enjeux du XXIième siècle.
Comment mettre fin à la dégradation de la qualité de l'air, comment mieux prendre en compte l'environnement, comment éviter la mise en danger des hommes sans remettre en cause la libre circulation des personnes et des biens ? Un rééquilibrage s'impose entre la route et le rail !
La part du rail a été divisée par 3 au cours des dernières décennies, mais il faut remarquer qu’aucun nouveau tunnel ferroviaire n’a été ouvert en France sous les Alpes depuis près de 150 ans (excepté en Suisse).

Compte tenu du caractère durable du transport ferroviaire, la Convention alpine en 1991, l'Europe en 2005 puis en 2012, la loi Grenelle de l'environnement en France en 2009, puis plus récemment la déclaration d'Innsbruck en mars 2015 ont fait du report modal une priorité de la protection des Alpes, et du fret ferroviaire, un axe prioritaire de toute politique de transition énergétique. La COP 21 en décembre 2015 a rappelé cette exigence visant à contenir le réchauffement global de la planète à 2°C.

Moins de pollution, moins d'impact sur les riverains et un souci permanent de sécurité et d'intégration aux territoires traversés : La Transalpine, véritable système ferroviaire multiservice, à haute capacité,  permettra un rééquilibrage de la route vers le rail à travers les Alpes.

Les accidents dramatiques du tunnel du Mont-Blanc et du Tauern en 1999, puis du St-Gothard en 2001 et du Fréjus en 2005 ont mis en lumière la menace grave que fait peser la croissance du transport de marchandises dans les tunnels routiers à travers les Alpes. Nuisances, pollutions, risques : face à cette réalité, il est urgent de développer des solutions alternatives au transport routier.

Exceptionnellement riche, le patrimoine environnemental alpin se caractérise par la fragilité de ses écosystèmes, déjà menacés par les pollutions.

 

 

 

 

 

 

 

 

En clair, la forme des vallées (en U et en V) et les particularités météorologiques empêchent les émissions résultant des procédés de combustion de s'échapper. Résultat : "la pollution atmosphérique et le bruit ont non seulement des effets négatifs sur l'environnement mais sont également la cause de risques sanitaires élevés". Sur la planète entière, peu de reliefs élevés sont, du fait de l'économie, dans une situation aussi vulnérable que les Alpes" a indiqué le Conseil Général des Ponts et Chaussées. En cause, le développement des transports routiers qui, s'il devait se confirmer, "verrait les émissions de CO2 progresser de 40 % en 2030". Un véritable "scénario catastrophe"...

Type de page: 
Page de base (titre fond gris)

référent

457