Antoine FATIGA, responsable CGT Transports

« L’enjeu de cette liaison est de gagner un report modal massif de la route vers le rail »
Lors de sa dernière réunion, le Conseil d’administration du Comité pour la Transalpine a répondu favorablement à la demande d’adhésion, en tant que membre associé, de la CGT Cheminots de la région Alpes. "Dès le début du projet en 1989, la CGT s’est engagée pour cette liaison ferroviaire transalpine. Elle a été un des principaux acteurs, avec la grande majorité des écologistes, qui ont réorienté la priorité du programme vers le fret" rappelle Antoine FATIGA, responsable CGT Transports et membre de la commission nationale confédérale CGT grands chantiers.
Pour ce fin connaisseur du dossier Lyon-Turin, qui siège également au CESER Auvergne- Rhône-Alpes, "l’enjeu de cette liaison est de gagner un report modal massif de la route vers le rail, de lutter efficacement contre les émissions de gaz à effet de serre, mais de permettre aussi de libérer des « sillons » pour une offre accrue des TER."
Ce soutien historique de la CGT s’inscrit dans une dynamique syndicale beaucoup plus vaste en faveur du chantier. Il y a longtemps, en effet, que l’adhésion au Lyon-Turin fait consensus au sein du comité syndical interrégional regroupant l’ensemble des organisations syndicales de la région Auvergne-Rhône-Alpes (CGT, CFDT, FO, UNSA, CFTC, CFE-CGC) et des régions italiennes du Piémont et du Val d’Aoste. Une unité solennellement réaffirmée en février 2018 à l'occasion d'un grand colloque au cours duquel a été adoptée une motion commune qui, depuis, fait référence.