Daniel Bursaux, Président de TELT, maître d’ouvrage en charge de la réalisation du tunnel sous les Alpes
« Il me paraît inconcevable que le tunnel reste sans accès adéquat du côté français »
A ce jour, près d’un quart du projet global du tunnel transfrontalier a été réalisé. De quoi acter un peu plus l’irréversibilité du chantier dont l’enjeu principal est maintenant d’être réalisé dans le respect du budget et du calendrier.
C’est sur la problématique de l’aménagement des indispensables 200 km de voies d’accès à l’ouvrage côtés français et italien que portent aujourd’hui les débats. Car si le tunnel transfrontalier est la clé de voûte de la liaison Lyon-Turin, il n’en est pas moins que la pièce centrale d’un puzzle bien plus large de dimension européenne.
Dans une récente interview accordée au Moniteur, Daniel BURSAUX, Président de TELT en charge de la réalisation du tunnel international, confiait d’ailleurs qu’ «à titre personnel, il me paraît inconcevable que la section internationale reste sans accès adéquat du côté français. »
Selon lui, « le sens du projet Lyon-Turin est à terme d'assurer les trafics est-ouest depuis la péninsule ibérique jusqu'au nord de l'Italie, puis vers l'Europe de l'Est. Pour garantir son succès, il est évident que ces travaux d'accès au tunnel doivent intervenir aussi rapidement possible. »