La Transalpine, c’est…
- Un chantier européen transfrontalier, en plusieurs étapes, qui comporte plus de 200 km de lignes nouvelles entre Lyon et Turin et plusieurs ouvrages d'art et tunnels, dont le tunnel de base de 57,5 km entre Saint-Jean-De-Maurienne et Suse.
- Une liaison ferroviaire mixte, fret et voyageurs, qui transportera à terme 40 millions de tonnes de marchandises (soit l'équivalent de 2 millions de camions transitant à travers les Alpes) et 5 millions de voyageurs par an, en toute sécurité, offrant une véritable alternative au transport aérien et routier avec un gain de temps de parcours de 2 heures (dont 1 heure liée au seul tunnel de base).
- Une réponse à la loi du Grenelle de l'environnement en 2009, puis à la loi de transition énergétique en 2015 avec un objectif réaliste de diminuer d'1 million de poids lourds, le trafic à travers les Alpes dès la mise en service du tunnel de base.
- Un tunnel de base international de 57,5 km, de St-Jean de Maurienne à Suse, dont l'investissement représente 8,3 milliards d'euros (valeur 2012, prenant en compte la modification de son débouché en Italie). L'Union européenne finance les travaux de reconnaissance à hauteur de 27 %, soit une première tranche de 671,80 millions d'euros. En contre partie, les Etats français et italien se sont engagés sur un planning de réalisation de l'infrastructure. Pour la période 2014-2020, la Commission européenne a proposé de porter ce financement jusqu'à 40%, dans le cadre de la "Connecting Europe Facility". Après approbation du Parlement européen en novembre 2013 du budget pluri-annuel pour la période 2014-2020, les deux Etats ont répondu favorablement en 2015 à l'appel à projets lancé par l'Union européenne en 2014.
- Avec un démarrage du chantier du tunnel de base en 2017, la mise en service du Lyon-Turin est attendue en 2033.
oui