L'essentiel de la Transalpine - Projet de ligne Lyon-Turin

"Le Lyon-Turin est un infrastructure considérable pour la France et l'Italie, mais c'est aussi une prioirité européenne."
 

François HOLLANDE
Président de la République française - Décembre 2012

En contribuant à la mise en réseau 5000 km de lignes ferroviaires existantes entre les grandes villes européennes, la Transalpine Lyon – Turin est le maillon central du corridor ferroviaire transeuropéen Lisbonne - Kiev. Retenu dès 1994 par l’Europe dans la liste de ses 14 projets prioritaires de transport, la Transalpine Lyon-Turin permettra d’acheminer 40 millions de tonnes de marchandises par an et 5 millions de voyageurs. Et ceci dans des conditions optimales de fluidité, de fiabilité et de sécurité : c’est une liaison à haute capacité, fret et voyageurs, qui répond au développement impératif de l’intermodalité. Elle participe au désengorgement indispensable du quart sud-est de la France, et nécessite la mise en œuvre de plateformes logistiques efficaces où l’interconnexion s’effectue parfaitement entre les différents modes de transport.

Ligne TGV Lyon-Turin La Transalpine

La liaison ferroviaire européenne Transalpine Lyon-Turin, c’est un tunnel de base international de 57,5 km sous les Alpes, de Saint-Jean de Maurienne à  Suse, qui représente un investissement de 8,6 milliards d’euros (valeur 2012, prenant en compte la modification de son débouché en Italie) soit un engagement de 2,2 milliards d’euros pour la France. 
Outre la participation des Etats français et italien, l’Union européenne finance la partie internationale du programme à hauteur de 40 %. Le Parlement européen a approuvé, en novembre 2013, le budget pluriannuel de l’Union européenne pour la période 2014-2020. Une enveloppe de 23,17 milliards € est dédiée aux futurs grands axes de transport européens choisis par l’Union Européenne dont la future liaison ferroviaire fret et voyageurs entre Lyon et Turin.

Cette décision européenne rend désormais possible la construction du tunnel de base entre Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie et Suse dans le Piémont italien. Sur un coût total de construction du tunnel de 8,6 milliards €, l’Union Européenne en prendra ainsi à sa charge 3,4 milliards. 

La nouvelle liaison ferroviaire marchandises - voyageurs Lyon – Turin,
à haute capacité, est aujourd’hui la seule alternative crédible et réaliste au «tout routier ». La réalisation de cette infrastructure fondamentale est attendue à la fois par les Français et les Italiens, le monde économique, la Commission européenne et tous les acteurs du développement des Alpes.

 

 

 

 

 

 

 

 

Projet de ligne TGV tunnel Lyon-Turin Transalpine

La Transalpine est plus qu’une priorité, c’est une nécessité environnementale, géopolitique, économique. Parce qu’elle constitue la seule alternative au fret routier qui menace l’équilibre environnemental des Alpes. Parce qu’elle constitue un axe d’équilibre et de richesse au sud de l’Arc alpin. Parce qu’enfin elle répond aux impératifs économiques des entreprises et du marché. A terme, la Transalpine Lyon-Turin va permettre d’inverser la croissance des flux routiers. Aujourd’hui, près de 3 millions de poids lourds traversent chaque année les Alpes franco-italiennes dont la moitié passe par Vintimille

La Transalpine concilie parfaitement l’impératif de sécurité et celui de fort trafic marchandises et voyageurs. Elle répond aux exigences de sécurité optimale grâce à son tunnel à deux tubes, qui diminue notablement les risques d’accidents. En effet, les ouvrages ferroviaires existants, malgré les travaux de rénovation, ne diminuent pas ces risques : la seule voie ferrée entre la France et la plaine du Pô, est le tunnel du Mont-Cenis de type monotube datant de 1871.

Au moment où il est nécessaire d’arbitrer entre de nombreux projets « à milliards d’euros », certains caricaturent la nouvelle liaison Lyon – Turin en la réduisant soit à une liaison TGV voyageurs soit à une ligne dédiée fret, ou d’autres la dénaturent en une succession plus ou moins cohérente de tronçons indépendants, à maîtrises d’ouvrages multiples, à dates de mise en service hypothétiques.
Le Lyon – Turin est un projet global européen, de nature industrielle, économiquement efficace et réalisable parce que phasable. Plutôt que de décrire seulement une infrastructure, il est essentiel de considérer ce chantier de nouvelle liaison ferroviaire au regard des marchés qu’il permettra de capter en offrant de nouvelles fonctionnalités.

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