Une logique de projet global
Seule alternative crédible au “tout routier”, le tunnel international nécessite d’être réalisé intégralement dans ses composantes “fret“ et “voyageurs“. La réalisation des accès français et italiens est phasable, dans une logique de réseaux et de projet global clairement affichée. Dans un premier temps, une ligne nouvelle mixte reliera Lyon à l’entrée du massif de la Chartreuse. En phase finale, et lorsque le développement des trafics le justifiera, sera construite la ligne à grande vitesse Lyon-Chambéry. Pour offrir par sa haute capacité une qualité de service répondant aux attentes du marché, la Transalpine doit nécessairement s’appuyer sur les fondamentaux suivants :
- Une volonté politique clairement affichée et confortée par des actions concrètes pour un rééquilibrage du rail et de la route, sur l’ensemble du massif alpin,
- Une prise en compte du caractère global et européen de ce programme majeur de traversée des Alpes, concrétisé par la mise en place d’un coordonnateur unique, soucieux de relier demain Barcelone à Budapest, et après-demain la péninsule ibérique jusqu'à la frontière entre la Hongrie et l'Ukraine,
- Une exigence pour la maîtrise d’ouvrage de l’opération, de garantir les délais et les coûts d’objectifs fixés par les Etats. Son management fera appel aux plus hautes compétences professionnelles du marché,
- Une acceptabilité du programme par l’ensemble des territoires concernés, obtenu en les impliquant dans la procédure dite « grand chantier ».